David Simplot, expert en intelligence artificielle, a ouvert la conférence en soulignant l’importance de la France dans le développement de technologies de pointe. “L’objectif n’est pas seulement de faire avancer la recherche, mais de créer des emplois tout en affirmant la souveraineté numérique de notre pays”, a-t-il déclaré.

À travers des initiatives comme l’Inria Academy et l’Institut Interdisciplinaire d’Intelligence Artificielle Côte d’Azur, David Simplot contribue à la formation d’une nouvelle génération de talents, renforçant ainsi l’autonomie numérique de la France pour les décennies à venir.

Le témoignage inspirant de David Smetanine, athlète paralympique, a mis en lumière l’impact des innovations technologiques dans le sport.

Multimédaillé et passionné, il a partagé son parcours et le rôle des avancées technologiques dans ses performances. “L’inclusion ne se fait pas seulement sur le terrain. La médiatisation des

athlètes handicapés contribue à faire évoluer le regard de la société”, a-t-il affirmé, rappelant l’importance de la visibilité

des Jeux Paralympiques.

Mathieu Merian, fondateur de la startup Somanity, a présenté un exosquelette imprimé en 3D, abordable et adaptable, offrant une mobilité accrue aux personnes

handicapées. “Nous avons conçu cet exosquelette pour qu’il soit modulable et facilement personnalisable, afin de répondre aux besoins spécifiques de chacun”, a expliqué Mathieu Merian.

Bien que confronté aux défis de coûts de production élevés, il a exprimé la volonté de Somanity de poursuivre ses efforts pour rendre cette technologie accessible.

Louise Buchholtzer, directrice des soins au Centre Helio-Marin de Vallauris, a illustré le rôle crucial des exosquelettes dans la rééducation des patients atteints de pathologies neurologiques. “Les exosquelettes nous permettent de redonner espoir aux patients. Ils deviennent un outil essentiel pour renforcer leur mobilité et optimiser leur

rééducation”, a-t-elle déclaré.

Son équipe voit au quotidien l’impact de ces dispositifs sur le bien-être des patients en perte de mobilité.

Outre les avancées technologiques, la conférence a abordé des questions éthiques. Les intervenants ont mis en garde contre les risques d’une “fracture numérique” et ont insisté sur la nécessité de garantir l’accessibilité de ces technologies pour éviter toute forme d’exclusion. 

“Notre responsabilité est de ne pas transformer la technologie en un simple gadget, mais de l’intégrer intelligemment dans la vie quotidienne des personnes en situation de handicap”, a rappelé Louise Butcholzer.

Cette conférence a démontré que la technologie, lorsqu’elle est pensée au service de l’humain, peut être un puissant levier d’inclusion et d’égalité.

En réunissant experts, sportifs, et professionnels de la santé, cet événement a illustré que l’avenir de la technologie est celui de l’inclusion, où chacun, quelles que soient ses capacités, peut vivre pleinement.