Être aidant familial, c'est souvent devoir tout sacrifier : sa carrière, sa vie sociale, et parfois même sa santé. Les mères, en particulier, sont en première ligne. Elles se retrouvent à porter seules la charge de l'accompagnement quotidien d'un enfant en situation de handicap.
Peu de solutions leur sont proposées, et la compensation financière offerte par l'État via la Prestation de compensation du handicap (PCH) est largement insuffisante pour couvrir la perte de revenus liée à l'abandon de leur emploi.
Ces femmes, qui cumulent un travail à plein temps non rémunéré, reçoivent en échange une aide financière symbolique, bien loin de compenser les sacrifices consentis. Cette situation génère une double peine : non seulement elles doivent renoncer à leur vie professionnelle et sociale, mais en plus elles sont condamnées à une précarité économique qui s’installe durablement. Leurs efforts, pourtant essentiels, restent invisibles aux yeux de la société.