On entend souvent que “c’est une question de moyens”. C’est faux. Ce n’est pas qu’une question d’argent. C’est une question de volonté politique, de choix idéologiques. À l’heure où certains partis jouent avec la peur, où la xénophobie est instrumentalisée, la différence est plus que jamais rejetée.
Dès l’école, jusqu’à l’âge adulte, les personnes handicapées sont placées en porte-à-faux, culpabilisées, découragées. Comment s’épanouir quand, toute une vie durant, on vous fait sentir que vous êtes “de trop” ?
Bien sûr, il existe des exceptions, quelques parcours mis en avant pour rassurer et donner l’illusion que “tout est possible”. Mais ces exceptions servent davantage le système qu’elles ne le remettent en cause : elles entretiennent l’idée que “si eux y arrivent, c’est que les autres ne font pas assez d’efforts”.