La France a adopté une nouvelle approche pour calculer les chiffres du chômage des personnes handicapées, passant des données fournies par Pôle emploi à celles de l’URSSAF (Union de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales). Cette transition a été accompagnée d’une diminution significative des chiffres du chômage des personnes handicapées. Si cela peut sembler être une amélioration positive, certains observateurs se demandent si ce changement reflète réellement une amélioration dans la situation de l’emploi pour les personnes handicapées.
L’un des points préoccupants liés à cette réforme est la possibilité que certaines entreprises manipulent les chiffres pour échapper aux quotas d’emploi pour les personnes handicapées. Bien que des directives strictes aient été mises en place, des stratagèmes pourraient être utilisés pour masquer le non-respect de ces quotas. Par conséquent, la diminution des chiffres du chômage des personnes handicapées pourrait ne pas refléter la réalité de leur situation sur le marché du travail.
La réduction apparente du chômage des personnes handicapées pourrait influencer la perception du public et des décideurs politiques quant à l’efficacité des politiques d’emploi inclusif. Si les chiffres ne reflètent pas fidèlement la réalité de l’emploi des personnes handicapées, cela pourrait compromettre la mise en œuvre de politiques visant à favoriser leur inclusion sur le marché du travail.