Le projet gouvernemental porté par la Direction de la Sécurité Sociale (DSS) s’inscrivait dans une promesse présidentielle de “zéro reste à charge” pour les fauteuils roulants.
Cependant, cette réforme a rapidement suscité l’inquiétude des acteurs du secteur et des associations, pour plusieurs raisons :
• Disparition des fauteuils coûteux adaptés : Les prix limites de vente (PLV) imposés excluaient de nombreux modèles de fauteuils roulants, rendant certains équipements inaccessibles, même avec une partie non remboursée.
• Pression sur les prestataires : Les tarifs envisagés mettaient en danger la viabilité des entreprises du secteur, menaçant jusqu’à 40 % des références de fauteuils roulants.
• Carence budgétaire : Aucun budget spécifique n’avait été prévu pour assurer une mise en oeuvre viable de cette réforme.
• Risque pour les usagers : L’accès à des fauteuils adaptés risquait d’être fortement limité, compromettant la mobilité et la qualité de vie des personnes handicapées.