Dans les coulisses du pouvoir, notre président montre un autre visage. Le 18 juillet dernier, sous couvert de protocoles, un député de gauche en fauteuil roulant a été empêché de voter pour la présidence de l’Assemblée nationale. La raison ? Il fallait faire descendre l’urne de vote de quelques marches.
“On est en 2024, et nos institutions ne sont toujours pas accessibles. C’est une honte et un manque de respect pour les personnes en situation de handicap”, a cinglé la députée écologiste de Lyon, Marie-Charlotte Garin.
Le 28 mai dernier, un vote assis-debout a eu lieu, mais la présidente de l’Assemblée a refusé de changer les règles sous couvert de coutume. “Pas de bras, pas de chocolat” à l’Assemblée ; “pas de jambes, pas de vote”.
Cette situation montre à quel point les institutions sont archaïques et peu adaptées aux réalités modernes. L’Assemblée nationale semble tout faire pour empêcher la gauche et, pire encore, les personnes en situation de handicap de participer pleinement, les considérant comme des perturbateurs ou des profiteurs, selon certains responsables.