Alors que notre Première Ministre, Elisabeth Borne, veut améliorer l’emploi des personnes handicapées, les sociétés ont trouvé un stratagème pour les exploiter.
Une question se pose : Travaillerez-vous 35 heures par semaine à la chaîne pour seulement 720 € par mois ? Voilà comment débute ma rencontre avec Tristan, travailleur en ESAT
Les personnes employés dans les ESAT sont exclues des droits syndicaux. Ils ne remplissent pas un contrat de travail mais un contrat de soutien et d’aide par le travail. Ils n’ont pas la possibilité de se syndiquer pour défendre leurs intérêts et améliorer leurs conditions de travail et encore moins de bénéficier comme tout travailleur, de réduction du temps de travail (RTT).
De plus, ces centres de travail sont souvent soumis à une pression constante du rendement, dans le but de satisfaire les besoins économiques des entreprises clientes. Cette situation renforce l’exploitation des travailleurs handicapés, qui sont contraints de se plier à des cadences de travail élevées, souvent au détriment de leur santé et de leur bien-être.