Tel Don Quichotte, Nabéla se bat contre les bailleurs sociaux

Pierre GUENNAZ

Nabela, se bat pour obtenir un logement adapté à sa condition. Son logement actuel, fourni par le bailleur social 3F, ne répond pas aux besoins les plus primaires.


Nabela, qui se déplace en fauteuil roulant, est confrontée à de nombreux obstacles quotidiens dans son propre domicile. Les portes sont trop étroites pour son fauteuil, la salle de bains n’est pas accessible et les normes de sécurité ne sont pas respectées. 


Malgré ses multiples démarches et tentatives pour obtenir un logement adapté, Nabela se heurte à une impasse juridique. Le bailleur social parvient à échapper à ses responsabilités.

La situation de Nabela n’est malheureusement pas un cas isolé. De nombreux handicapés se trouvent dans une situation similaire, sans abri ou mal logés, dans des conditions indignes. Les normes de logement pour les personnes handicapées sont souvent bafouées, ce qui limite considérablement leur autonomie et leur bien-être. 


Les installations de base, telles qu’une douche adaptée, des toilettes accessibles et un lit convenable, font souvent défaut. Une situations intolérables pour n’importe qui.


Ce problème n’est pas limité à une seule région de la France. Des photos de logements inadaptés à Paris et à Nice circulent, démontrant que le respect des normes de logement pour les personnes handicapées est rarement observé.


De plus, la situation a été exacerbée par la loi honteuse ELAN, dénoncée par l’Europe et l’ONU, qui a réduit l’obligation pour les bailleurs sociaux de respecter ces normes à seulement 20 % du temps.

Il est avantageux pour les entreprises et les particuliers d’investir dans la construction de logements sociaux en raison de plusieurs facteurs.


Cela renforce leur responsabilité sociale, offre des avantages fiscaux et réglementaires, favorise la stabilité de la main-d’œuvre, crée des opportunités commerciales et améliore les relations avec le pouvoir politique en permettant une meilleure cohésion pour de nombreux projet.


Nabéla entame une grève de la faim pour mettre en lumière les conditions de logement précaires auxquelles de nombreux handicapés sont confrontés en France. 

Les bailleurs sociaux, comme 3F, échappent souvent à leurs responsabilités, offrant des logements qui ne répondent pas aux besoins spécifiques des personnes handicapées. 


Il est crucial que des actions concrètes soient entreprises pour remédier à cette situation et garantir que chaque individu, quel que soit son handicap, puisse jouir d’un logement adapté et digne. 

Le président est appelé à intervenir et à prendre des mesures pour résoudre cette crise du logement handicapé.

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